jeudi 11 septembre 2014

L'antifascisme: La nouvelle religion de la haine, la nouvelle police de la pensée...

"Combattre le fascisme où qu'il se trouve", "Pas de fachos dans nos rues!", "Un bon facho est un facho mort!"... Ces slogans vous disent quelque chose?

Le "Reductio ad Hitlerum" est le nouveau virus qui empoisonne la jeunesse.

Combien de conférences annulées sous la pression "antifasciste"? Combien de manifs pacifiques perturbées, de militants passés à tabac, de jeunes ratonnés à cause du port d'un bombers ou d'insignes qui ne plaisent pas?

Les rixes entre "l'extrême gauche" et "l'extrême droite" ne datent pas d'hier. Mais, comme le disait très justement Lionel Jospin: " Pendant toutes les années du Mitterrandisme, nous n'avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme n'était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d'extrême droite, un parti populiste aussi, à sa façon, mais nous navons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste."
Alors, quel sens pour le combat "antifasciste" d'aujourd'hui?

Que la violence existe dans les groupes classés à "l'extrême droite", je ne le nie pas. Mais les milices antifas valent-elles mieux?

Personnellement, jamais je n'ai été victime d'une rixe avec des militants "d'extrême droite", et pourtant c'est dire s'il y a des différents de taille entre nous. Par contre, concernant les combattants contre la Bête Immonde, je pourrais en citer presque une dizaine. Une tenue un peu trop floue à leur goût, un livre que je lis qui me classe automatiquement dans le camp "fasciste", un mot de travers... Les prétextes ne manquent pas pour les "chasseurs de skins".

On voit même ces milices s'en prendre à des personnalités de gauche, comme Annie Lacroix-Riz, militant du Pôle de Renaissance Communiste en France, taxée de rouge-brune par ses détracteurs, à cause de conférences organisées avec des personnes peu fréquentables selon nos chasseurs.

On a une vision du monde qui ne colle pas avec la leur? On est un fasciste! Le vieil adage "si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous" les définit tellement bien...

 Les Black Dragons, eux au moins, avaient une bonne raison, ils militaient contre les racistes qui les ratonnaient. Mais les petits blancs (pour la plupart petits bourgeois) qui rejoignent les rangs antifas, contre quoi luttent-ils exactement?

Mais au-delà de ces plaintes maintes et maintes fois répétées, je voudrais aller plus loin.

Ces "antifas" prétendent, avec l'arrogance qui leur est propre, défendre la classe ouvrière et les travailleurs immigrés, au nom de l'anarchisme ou du communisme.

Franchement, qu'on me le dise une fois pour toutes, qu'est-ce qu'un travailleur immigré peut bien en avoir à foutre qu'un "facho" se fasse péter la gueule? En quoi cela améliore sa qualité de vie?

Il s'en branle carrément! Ce que veut le travailleur immigré, c'est la fin des discriminations à son égard, que les Français dits "de souches" cessent de le cataloguer systématiquement avec la racaille et les terroristes, il veut sortir des ghettos sordides pourris par la violence gratuite et la drogue, qu'on lui reconnaisse son statut d'Être Humain et non pas de chair à usine, qu'on le laisse pratiquer sa religion tranquille et décemment, dans des lieux de cultes corrects, qu'on respecte son identité propre, sa culture et ses traditions, qu'on mette fin à ce paternalisme nauséabond qui le cantonne dans un rôle secondaire d'assisté, et qu'on lâche la grappe à son pays d'origine, qu'on mette fin à l'impérialisme sauvage qui l'a poussé à venir en France pour au final se faire traiter comme une merde!

VOILA ce que désire le travailleur immigré! Avez-vous vu une seule fois les antifascistes se battre pour toutes ces causes? Bien sûr que non, le meilleur moyen de combattre pour l'égalité, pour ces gens-là, c'est de casser du "facho"!

L'antiracisme défendu par cette police de la pensée est aux antipodes du véritable antiracisme, celui du respect de la différence, du travail en commun et de la reconnaissance mutuelle!

La plupart des antifas crachent sur la religion. Comment espèrent-ils rallier à leur cause les Français d'origine étrangère en leur sortant que ce en quoi ils croient est une connerie?

Le combat "antifasciste", non content de briser la liberté d'expression et de pensée, appuie le rôle dans lequel l'oligarchie veut maintenir le travailleur immigré, celui de citoyen de seconde zone, éternelle victime inculte et barbare, qui doit juste rester à sa place et remercier son magnifique pays d'accueil qui le méprise et le rejette, tout en prétendant le contraire. Les revendications culturelles et identitaires des immigrés? "On s'en fout, on est tous pareils!", et voilà, problème réglé.

Mais la classe ouvrière immigrée n'est pas stupide, et commence à se réveiller. Elle est cent fois plus lucide, combative et intelligente que ces hooligans qui prétendent combattre pour leurs droits.

Viendra bientôt le temps des tables rondes et des revendications pour l'Europe, pour tous ceux qui vivent sur son sol. A votre avis, quelles seront ces revendications? Il est loin, le temps de "civiliser les races inférieures", comme disait Jules Ferry. Le vrai combat humaniste va bientôt avoir lieu, et le virus antifasciste va trembler face à l'antidote que trouveront Européens de souche et Européens d'origine étrangère.

L'antifascisme, aujourd'hui, est une farce. Place à un antiracisme Tercériste, place à l'avenir!

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